Es el momento de estimular la memoria estelar de la Geometría y la forma sagrada de la conciencia a través de la vibración del amor.

Archivo para octubre, 2013

http://www.zomes-concept.com/Jdossierconscience.htm

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La conscience des formes

Les zomes sont des volumes géométriques composés de losanges agencés en double spirale. Ces formes, très peu connues au début du siècle, ont été mathématiquement codifiées par l’ingénieur Américain Steve Baer dans les années 60. C’est lui qui leur a donné ce nom en associant le ZO de rhombizonaèdre (nom géométrique de cette forme) et le ME de dôme. C’est en 1975 qu’ils apparaissent en France grâce au professeur d’architecture Jean Soum qui les utilisera pour créer de nouveaux prototypes d’habitat. Malgré de belles réalisations, notamment dans le sud-ouest de la France, l’idée reste trop marginale ou bien trop en avance sur son temps. Pourtant, un jeune constructeur, Luc Tillie, décide de créer une entreprise de zomes mais il est victime d’un accident de la route peu de temps après et l’idée retournera aux oubliettes ou du moins est classée parmi les multiples tentatives d’habitats alternatifs des années 70.

Ce n’est que plusieurs années plus tard, en 1987, que je pénètre «par hasard» dans une de ces structures. Intéressé principalement par l’architecture sacrée que j’étudie depuis des années, je ressens alors ce que je nommerai plus tard «l’appel des formes»: une trans-formation de la conscience, et la nécessité de réaliser des formes nouvelles en accord avec la profonde harmonie du vivant.

Je commence alors à construire des prototypes expérimentaux, persuadé que ces formes ont le pouvoir de manifester les forces de vie avec une intensité peu commune. J’associe les données dont se servaient les anciens constructeurs (nombre d’or, coudée royale, symbolisme…) à une approche artistique et spirituelle, afin d’appréhender ces formes d’une façon nouvelle, voire hors de toute norme architecturale. Suit alors la construction de plusieurs prototypes en bois dans lesquels apparaît clairement une modification du champ énergétique local qui se traduit surtout par une concentration et une amplification des forces de vie. Une énergie très proche de celle que l’on peut ressentir dans certains lieux sacrés. Malgré les résultats étonnants, confirmés par de nombreuses personnes, l’exploitation de ces formes reste encore très limitée à l’heure actuelle ; ceci étant dû en partie à la difficulté d’obtenir des permis de construire et à la volonté des pouvoirs publics de limiter une certaine liberté d’expression.

Néanmoins les recherches continuent; au cours d’un voyage au Québec, j’ai l’idée de construire un petit zome en verre (50 cm de diamètre) pour faire une maquette. En effet, construire de petites formes, outre l’aspect financier et le gain de temps que cela représente, permet de mieux appréhender leur impact géobiologique sur l’environnement. Et là, surprise ! le petit zome en verre irradie son énergie sur un rayon de plusieurs mètres.

De retour en France, je me lance alors dans la fabrication de zomes en verre de petite taille. Progressivement, je me retrouve en présence de formes dont les propriétés aux profondeurs insondables m’entraînent vers un univers symbolique et multidimensionnel.

La géométrie symbolique

» Depuis la nuit des temps, les hommes ont cherché un langage à la fois universel et synthétique et leurs recherches les ont amenés à découvrir des symboles qui expriment en réduisant à l’essentiel les réalités les plus riches et les plus complexes.«(5)

L’une des expressions de ce besoin a été la création de la science géométrique. Les figures géométriques évoquent dans leur essence des relations spirituelles qui ne sont ni mesurables, ni exprimables de façon totalement adéquate. Cependant, pour être complètement intégrée cette géométrie a besoin de l’expression artistique qui, seule, peut toucher tous les niveaux de l’être. L’agencement de différents symboles sous une forme artistique peut véhiculer l’expression profonde de multiples niveaux de conscience.

En cela, la géométrie symbolique est forcément multidimensionnelle ; elle offre à chacun de nous une clé éternelle de la compréhension des mondes et par là de nous-mêmes. Chacun alors, selon ses besoins, pourra trouver là une source de compréhension inépuisable.

Cette compréhension est moins liée à un processus mental qu’à un niveau de conscience ; un état vibratoire supérieur vers lequel évolue notre planète ainsi qu’une partie de ses occupants. A l’heure actuelle, de plus en plus d’êtres sont sensibles à cette profonde mutation.

Les formes zomes, de par leur symbolisme, sont une des représentations formelles de cette nouvelle conscience. Il est probable qu’elles vont se multiplier dans les années à venir et qu’elles constitueront une branche de l’architecture future de notre civilisation.

» Le symbole possède plus qu’un sens artificiellement donné, mais détient un essentiel et spontané pouvoir de retentissement. Ce retentissement nous appelle à un approfondissement de notre propre existence…, il opère un virement d’être. Le symbole est véritablement novateur ; il ne se contente pas de provoquer des résonances, il appelle une transformation en profondeur.»(6)


La double spirale de la vie

Nous pouvons comparer le principe actif d’un zome à celui d’un temple ou d’une église. Dans tous les édifices sacrés, le principe reste le même : les courants telluriques sont collectés grâce aux diverses cryptes, fondations et embases des piliers, alors que les énergies célestes sont captées par les diverses pointes, clochers et épis de faîtages de la partie supérieure. La rencontre de ces deux courants se fait à l’intérieur de l’édifice aux niveaux des chapiteaux et des voûtes agencés selon des proportions harmoniques.

Le zome reprend les mêmes principes de base : un épi de faîtage et des triangles de base orientés vers le ciel pour les énergies célestes, des losanges orientés vers le sol pour les courants telluriques. Le tout uni par une clé de voûte composée de losanges agencés en double spirale. Rappelons au passage qu’un losange est l’assemblage de deux triangles qui symbolisent « les contacts et les échanges entre le ciel et la terre «(1).

Le premier et le plus important de ces facteurs d’unité est la double structure spiralée que forme l’assemblage de ces losanges. En effet, nous retrouvons ces spirales et doubles spirales dans tous les règnes de la vie (minéral, végétal, animal et humain). De l’électron aux molécules à structure hélicoïdale (ADN, protéine), en passant par les hélices foliaires des plantes, nous arrivons, par sauts successifs, aux nébuleuses spirales. Ces énergies participent à structurer les supports vibratoires du microcosme au macrocosme. Il s’agit là d’une forme issue des archétypes du monde vivant, avec laquelle le zome se trouve en parfaite résonance : Archétype dont le » symbolisme évoque l’évolution d’une force, la spirale se rattache aussi au symbolisme de la fertilité (double volute, cornes…) ainsi qu’à la dynamique de la vie. La double spirale est le tracé de la ligne médiane du Ying /Yang : cette figure rend bien compte du rythme alternatif du mouvement mettant en jeu des forces antagonistes et complémentaires. C’est encore le double enroulement des serpents autour du caducée, le double mouvement des nâdi autour de l’artère centrale sushûmna : polarité et équilibre des deux courants cosmiques contraires » (1).

Comme tout espace fortement imprégné de géométrie, les zomes sont des volumes où s’exprime le symbolisme des nombres et des figures. Mais ils ne se limitent pas à une forme unique et immuable. Le choix qui peut être fait sur plusieurs paramètres ouvre les possibilités d’utilisation et permet de les accorder à la recherche d’un effet particulier.

«Ce sont des formes centrées, et le centre, symbole du nombre un, assure le lien entre les diverses parties et caractérise ces volumes comme des espaces ordonnés, intègres et totaux «(2). De plus, l’utilisation du nombre d’or, ainsi que des unités de mesure issues de la coudée royale, renforcent la cohésion intrinsèque à la nature de cette forme.

Ce type de conception engendre une résonance énergétique peu commune, que l’on ne retrouve que dans la fusion de l’art sacré et de la géométrie symbolique. Cette application de la connaissance des relations formelles et symboliques permet aux forces de vie de se manifester avec une telle intensité, que le zome entre en résonance avec de multiples plans de conscience. Cela se traduit notamment par une élévation du taux vibratoire à l’intérieur et à l’extérieur du zome, constatée par toutes les personnes capables d’avoir un tel ressenti ou de le mesurer (radiesthésistes).


Effets de résonance

Les données les plus récentes de la physique et de la biologie moléculaire confirment et expliquent ce que la tradition ésotérique affirme depuis les temps les plus reculés : l’influence des formes sur leur environnement.

«L’énergie vibratoire des formes naturelles ou artificielles avec ses directions, ses fréquences et ses amplitudes est transmise par résonance aux objets et structures vivantes qui pénètrent dans leur champ de formes. Ces formes spécifiques se trouvent aussi bien dans les phénomènes naturels (galaxie, tornades, cristaux) que dans les réalisations humaines (spirales, pyramides, dômes).»(3)

Il semblerait que le siège de ces phénomènes de résonance soit l’ADN, grâce à sa propriété d’échanger des informations à distance, et à sa perméabilité aux variations du milieu extérieur. Les recherches de Joël Sternheimer (4) sur les connexions invisibles qui régissent la matière, montrent bien l’interaction des fréquences extérieures sur l’ADN et la synthèse des protéines. Autrement dit, les fréquences faisant vibrer notre environnement agissent sur notre évolution et notre équilibre, par l’intermédiaire de notre ADN.

Les zomes ont la faculté de mettre en résonance harmonique l’atmosphère qui les entoure. Ils agissent sur notre environnement et interfèrent sur notre état vibratoire. Il est difficile de pouvoir pour autant classifier ou quantifier des effets qui interviennent sur de multiples plans ; néanmoins les expériences qui ont été effectuées nous ont amenés à les utiliser de différentes façons, notamment afin d’harmoniser un lieu et les êtres qui s’y trouvent par l’élévation du niveau vibratoire.

Une nouvelle forme d’art

Au-delà des nombreuses utilisations qui font l’objet de nos recherches, les zomes sont des formes d’une fascinante beauté dont émanent une profondeur et un mystère d’un autre monde. Leurs conceptions inspirées des relations symboliques en font des mandalas en trois dimensions qui constituent un support de réflexion spirituelle sur lequel le regard prend plaisir à se poser. Comme des sculptures de verre élancées vers le ciel, ils nous invitent à l’élévation de la pensée et nous plongent dans un sentiment d’harmonie…

Zomes-Concept organise des stages pour apprendre à réaliser soi-même un zome ; elle propose aussi des modèles déjà réalisés et vous invite à venir constater par vous-même les différentes possibilités de ces formes.


Yann LIPNICK


(1) J. CHEVALIER et A.GHEERBRANT, Dictionnaire des symboles, R. Laffont.

(2) J. SOUM, Zomes, Ecole d’Architecture de Toulouse.

(3) E. GUILLE, l’Alchimie de la vie, Editions du rocher.

(4) J. STERNHEIMER, Décoder le monde, Revue Science Frontière N° 7.

(5) O.MIKHAËL AÏVANHOV, Le langage des figures géométriques, Editions Prosvéta .

(6) G. BACHELARD, «La poétique de l’espace».